Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blog du journaliste Olivier Mukuna
24 avril 2020

« Aujourd’hui, poser une question normale au pouvoir politique, c’est présenté comme un exploit »

Le 15 avril, l’anesthésiante communication gouvernementale belge a été bousculée par l’audace d’un journaliste de la presse alternative. Son nom ? Alexandre Penasse. Son journal ? Kairos. Son crime ? Avoir questionné la légitimité démocratique des décisions prises par le gouvernement en période de « pouvoirs spéciaux » et de confinement (1). Depuis, les réseaux sociaux spéculent sur les motivations de cet « ovni journalistique » qui a médiatisé plusieurs craintes posées par la gestion politicienne, inefficace et catastrophique, d’une crise sanitaire qui dépasse désormais les 6500 morts... Gauchiste, complotiste, transphobe ou dernier des Mohicans d’une presse libre : qui est Alexandre Penasse ? Plus enclins au suivisme envers les Autorités qu’au questionnement critique d’intérêt public, la question n’intéresse pas les dirigeants de médias traditionnels. Faute journalistique corrigée : voici l’interview du rédacteur en chef de Kairos.

Par Olivier Mukuna

Alexandre Penasse, rédacteur en chef du journal "Kairos"


Pouvez-vous vous présenter brièvement ? 

A.P : Je m’appelle Alexandre Penasse, 41 ans, deux enfants. Je possède un master en Psychologie Sociale ainsi qu’un Master en Sciences de la population et du développement (obtenus à l’Université Libre de Bruxelles). J’ai aussi travaillé comme instituteur et prof dans plusieurs écoles primaires et secondaires bruxelloises. En 2012, avec un magnifique collectif, nous avons crée et lancé le bimestriel Kairos, « journal antiproductiviste pour une société décente ». Pendant 5 ans, j’y ai travaillé bénévolement. En 2017, j’ai obtenu ma carte de presse de journaliste-stagiaire (valable 2 ans) et puis, en 2019, celle de journaliste professionnel.  

Vous attendiez-vous à ce que vos questions à la Première ministre provoquent ce « strike » médiatique et créent la polémique sur la toile ?

A.P : Je me suis rendu à cette conférence de presse conformément au journalisme que je fais depuis que c’est mon activité rémunérée principale, c’est-à-dire : en électron libre. Stimulé aussi par des proches qui me répétaient : « Tu as une carte de presse : il faut que t’y ailles pour poser des questions qu’on ne pose jamais ». Non, je ne m’attendais pas à ce que cela fasse, comme on dit, un buzz. Je n’y ai même pas pensé. C’était la première fois que j’entrais dans « le bunker » [surnom politico-journalistique donné au sous-sol du 16, rue de la Loi où se tiennent les conférences de presse gouvernementales] et j’étais surtout un peu anxieux de me retrouver dans ce panier de crabes. J’imagine que certains vont en profiter pour me traiter « d’amateur » mais disons qu’avant, je n’ai jamais considéré utile de me rendre dans ce type de spectacle, où l’on feint la neutralité, le dialogue et le débat alors qu’on est surtout révérencieux, complaisants et s’applique à poser des questions totalement fades. Au vu de la « résonance produite », je reconnais aujourd’hui que ce n’est pas si inutile que ça (rire).

Après une semaine de recul (durant laquelle félicitations, critiques et accusations se sont multipliées sur les réseaux sociaux), comment vous sentez-vous ? 

A.P : Cela me dépasse un peu... D’autant que dans nos sociétés, on a l’habitude de vouer des cultes ou des bûchers envers n’importe quelle personne. J’essaye d’éviter au maximum la lecture des commentaires désobligeants et des insultes mais, je ne vais pas le nier, ça me fait plaisir d’avoir des retours positifs. On a tous besoin de reconnaissance, surtout que, depuis 8 ans que nous avons lancé notre journal, on n’en a pas eu tant que ça... Pour autant, ce moment de reconnaissance et de visibilité doit dépasser ma personne au bénéfice des idées qui, elles, doivent être retenues et débattues.

Quel était votre objectif en posant ces questions inhabituelles à la Première ministre ?

A.P : Certainement pas - comme on l’a entendu ou lu - faire briller ma petite personne mais poser des questions qui ne sont jamais posées publiquement aux Autorités. Aussi, casser cette illusion selon laquelle il existerait du débat mais surtout : relayer ces questions que je pense importantes pour les gens. Ce qui ne me semble pas extravagant mais simplement du journalisme, c’est-à-dire se faire le relais de questions qui se posent dans la société. La résonance que cela a pris montre bien que ça intéresse énormément de gens.

Honnies ou bienvenues, vos questions ont indubitablement créé la surprise. Et certains se demandent comment un journaliste d’un média alternatif est parvenu à percer le filtre du « bunker » fédéral ?

A.P : C’est vrai qu’avec leur réseau de sécurité et d’attachés de presse qui contrôlent tout, cela risquait de ne pas marcher... J’ai d'abord contacté par mail la chancellerie qui m’a répondu ceci : « Seul un pool rédactionnel est autorisé à venir à la conférence de presse, mais vous pourrez voir la vidéo de celle-ci, sur Youtube, en direct ». Après plusieurs échanges de mails où j’ai insisté pour être présent, mon interlocuteur a fini par m’écrire : « Vous pouvez toujours essayer... » Le matin du 15 avril, jour de la conférence, j’ai reçu un mail d’une autre attachée de presse qui me demandait si je venais finalement ? J’ai confirmé et me suis rendu, deux heures à l’avance, au 16, rue de la Loi. J’ai sonné, suis entré et c’était un petit jeune qui faisait la sécurité. A l’annonce de mon nom et de mon journal, il a eu l’air d’hésiter. Il a appelé certaines personnes, a revérifié sur la liste des « médias VIP » et, apparemment, j’étais dessus ! Ce qui est, je pense, une erreur de tactique communicationnelle de leur réseau de contrôle de la parole. Après, j’ai patienté une heure dans le couloir avant de pouvoir pénétrer dans ce fameux bunker.

Qu’avez-vous pensé de la réponse de la Première ministre ?

A.P : La réponse de Sophie Wilmès correspond à cette phase du capitalisme dans laquelle nous sommes entrés : un capitalisme maternant, infantilisant. Wilmès est comme Macron : une personne qui dit vouloir « nous aider », « nous prendre en charge », et qu’on doit se borner à écouter. En fait, Sophie Wilmès ne m’a pas répondu : elle a communiqué. Comme une machine. En tant que journaliste, ce sont des moments qu’on connaît bien : l’interlocuteur qui vous récite ses éléments de langage, comme un gramophone, à des millions de kilomètres de toute authenticité. C’était inepte. Alors, certains de mes détracteurs ont critiqué la formulation de mes questions, et il y a bien sûr des raisons de le faire, mais pour moi, l’essentiel n’est pas là. La situation, le stress de l’exercice journalistique qui consiste à interroger le pouvoir de façon critique, reste une démarche très solitaire et toujours impressionnante à vivre. C’est un exercice humain et professionnel que j’ai réalisé comme j’ai pu. Pour autant, je crois que chacun a pu percevoir un malaise chez Wilmès, capter ce moment où elle s’est dit : « Merde, y a un truc qui bug là ! » Ensuite, pour rester en phase, elle a accru son assurance, fait la prof qui aimerait m’engueuler mais ne peut pas vraiment parce qu’il y a les parents qui sont pas loin... Lorsqu’elle a qualifié ma question de « politiquement biaisée », cela voulait dire politiquement incorrecte ; et lorsqu’elle a souligné que « ce n’est pas l’habitude des journalistes » : elle a tout dit !                    

Avez-vous ressenti une confraternité de la part des autres journalistes présents ? 

A.P : On était à peine 5 ou 6 ; et davantage de journalistes néerlandophones. De toute manière, les agents des services de sécurité et de communication étaient plus nombreux que nous... Non, il n’y a eu aucune confraternité dans ce « bunker ». Au contraire, j’ai plutôt ressenti de la haine. Avec mes questions, j’avais l’impression d’avoir gâché leur « fête ». C’était comme si, invité à un grand dîner bourgeois, je m’étais soulagé d’un besoin pressant, dans un plat, au milieu de tous les convives. Plus sérieusement : je pense que si je m’étais fait lyncher aucun de ces journalistes-là ne serait venu me défendre... Ce fut différent lorsque je suis sorti à l’extérieur. Un journaliste de RTL-TVi est venu me voir en claironnant : « Ah, tu es déjà une star ? » Encore nerveux et sur la défensive, je lui ai répondu : « Mon but n’est pas d’être une star mais d’exprimer et défendre des idées que vous ne défendez pas ». Il a directement enchaîné : « Ce n’était pas pour te critiquer. Je trouve ça super ce que tu as fait. Et il y a plein de copains et de connaissances qui sont en train de m’inonder de mails et de sms pour savoir qui tu es ? » Ceci, pour introduire que, dans cette presse mainstream, il y a aussi des journalistes qui souffrent, qui veulent vraiment faire leur travail, mais qui sont dans la nécessité de bouffer ou dans une dissonance cognitive profonde (et souvent les deux pour finir par accepter, au quotidien, compromissions et conditions de travail déplorables).

D’un point de vue médiatique, que révèle votre intervention du 15 avril ?

A.P : A cette occasion, je pense que certains ont découvert (ou redécouvert) la fonction politique qu’ont les médias dominants. Loin d’un « quatrième pouvoir », censé critiquer et déranger les trois autres [Législatif, Exécutif et Judiciaire], la plupart se font le relais des politiciens, avec une capacité d’influence énorme grâce à leur monopole de représentation du réel. Or, le réel, c’est ce qu’on en voit, et dont on sait finalement peu de choses. Lorsque je vois mon voisin applaudir à 20h00 sur son balcon, sauf à ce moment-là, j’ignore tout de sa réalité de confinement, avant et après. C’est assez semblable pour les décisions prises au sein des sphères économiques et politiques : je ne peux en être informé que par l’intermédiaire d’un média, d’un médiateur, indépendant. Sur ma façon d’exercer mon métier le 15 avril, j’ai observé 3 réactions des médias belges dominants. Il y a d’abord l’autocensure (la RTBF et Le Soir qui n’en ont même pas parlé) ; ensuite la catégorie agressive, style RTL, Sudpresse et certains médias flamands qui m’insultent de « complotiste » et enfin, le Vif-l’Express, qui fait semblant de relayer librement un papier totalement fade, à côté des enjeux soulevés. Rien de neuf : ils font partie du problème. Et c’est notamment pour cette raison qu’on a fondé Kairos.

Relais médiatique question AP Kairos


Dans certains milieux militants progressistes, vous êtes accusé de “transphobie” pour l’un de vos articles (2) : que répondez-vous ?  

A.P : Après cet article, certains m’ont dit : « Pourquoi n’as-tu pas interviewé un-e trans qui vit cette transition ou différenciation ? » Ce que j’entends et comprends parfaitement, mais à Kairos, on avait décidé de traiter ce sujet de manière sociétale, faire l’analyse de certaines dérives qui prennent une ampleur considérable aux Etats-Unis et qui arrivent chez nous. La génération des 20-45 ans est totalement plongée dans une logique identitariste qui fait fi de la dimension collective. Or, comme l’a écrit Hanna Arendt : « Penser l’individu et l’identité, c’est empêcher le collectif d’arriver ». Nous vivons dans une société qui a donné la toute-puissance au désir individuel, en faisant de la suprématie du désir la mesure de toute chose. Selon cette perspective, on en est venu à faire de la question du sexe la résultante d’un choix individuel. Comme s'il y avait une forme d’antériorité de la parole sur la vie. Exemple, je dis : « Je ne suis pas un garçon, donc je ne le suis pas »  ou « Je veux être une fille, donc je le suis ». C’est aussi l’exemple de l'émission Arrêt sur images, animée par Daniel Schneidermann, qui portait sur des questions LGBTQ+ (3). Durant l'émission, ce journaliste s’étonne qu’il n’y ait aucune femme sur le plateau pour débattre. L’un des intervenants, masculin, lui rétorque : « Qui vous dit que je ne suis pas une femme ? » Décontenancé, Schneidermann répond : « Heu... votre apparence, votre barbe ». Et le gars de lui renvoyer : « Oui, mais je suis un non binaire » ... Cette indifférenciation extrême nous paraît très dangereuse puisque, pour 99% des gens, le sexe est une donnée naturelle contre laquelle on ne peut rien faire.

D’autres ont jugé que votre article niait le sort sociopolitique des transgenres - une minorité encore discriminée dans nos sociétés capitalistes - ainsi que le combat de celles et ceux qui revendiquent des droits égaux pour cette minorité...     

A.P : Ce qui est fabuleux, c’est que ces gens qui disent vouloir les défendre, en réalité, les instrumentalisent. En les prenant comme témoins pour affirmer que les sexes n’existent pas. C’est une argumentation faussée ! Ce n’est pas parce qu’il y a 1% des enfants qui naissent sourds que le sens de l’ouïe n’existe pas, comme ce n’est pas parce qu’autant de personnes naissent hermaphrodites que la différence des sexes n’existe pas. Derrière cette indifférenciation extrême se cache en réalité un business sordide, à la fois dans le changement de sexe mais aussi dans la procréation médicalement assistée. C’est la vente d’ovocytes d’étudiantes américaines pour payer leurs études ou ces femmes indiennes qui louent leur ventre 9 mois pour des couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant ! Ces femmes-là, la gauche bien pensante et les détracteurs de mon article n’en parlent pas beaucoup... J’ajoute que je ne me présente pas comme un expert du sujet, qu’aucune personne transgenre ne m’a interpellé pour me signifier que mon article l’avait blessé-e et que je suis aussi prêt à revoir/nuancer certains aspects de mon article, notamment la question du rôle du père dans la psychanalyse.  

Plusieurs internautes ont rejeté vos questions du 15 avril prétextant cet article ou d’autres qualifiés de « pro-Bachar El-Assad » : sans ces papiers controversés, ils vous auraient applaudi... 

A.P : Eh bien, je ne le crois pas. De plus en plus, je pense que - même sans ces publications dont on peut débattre - ils ne m’auraient pas suivi. Les tenants de cette gauche accompagnent parfaitement le capitalisme. Ils n’ont pas saisi que celui-ci se développe simultanément sur 2 versants : l’économico-financier et le culturel. C’est-à-dire que certaines féministes et LGBTQ+ sont de bons petits soldats du capitalisme. Elles et ils se fixent sur l’identité pour diviser en propageant ces accusations odieuses à mon endroit comme envers d’autres personnes. Ce ne sont pas des citoyens et familles afro-descendantes - avec lesquels j’ai travaillé 5 ans à Molenbeek -, qui vivent à 6 ou à 8 dans des apparts de 50 m2, qui se posent ces questions-là ! Il s’agit très souvent de gens issus de classes plutôt favorisées, qui ont grandi dans des maisons de maître avec jardins, qui se la jouent ensuite rebel attitude avec plan de carrière et qui, tôt ou tard, rentreront dans le rang néolibéral pour apporter leur pierre à l’ordre (injuste) établi.

Comment allez-vous rebondir après votre « exploit » journalistique ? 

A.P : On est arrivé tellement loin dans la désinformation et « la société du spectacle » - hommage à Guy Debord - que lorsqu’on pose une question normale, c’est présenté comme un exploit ou quelque chose de fantastique. En même temps - et c’est terrible -, c’est fantastique... par contraste, parce que tout le reste est nul, en fait. Pour vous répondre : j’ignore comment rebondir ? Comme disent les financiers, ce sera du win-win : soit ils me refusent l’entrée la prochaine fois et je filme tout ; soit ils m’acceptent, je pose mes questions et filme tout...
 
Vous avez dit à Sophie Wilmès que vous ne perceviez « pas beaucoup de différences entre l’avant et l’après Covid-19 » : comment voyez-vous le  futur déconfinement ? Prémisses de la « société décente » que vous souhaitez ou retour-réflexe à l’impasse démentielle néolibérale ? 

A.P : Vous savez, j’ai d’autres activités qu’écrire et lutter, j’aime la vie, j’ai deux enfants, de 7 et 10 ans, mais je crois que « la sortie » risque d’être dramatique. A la fois dans l’offensive néolibérale marchande et, sans doute, dans un besoin de décompression/consommation chez une majorité de citoyens. Ces tentatives réussies de confinement d’une population globale - plus de 3 milliards de personnes confinées dans le monde depuis des semaines ! - ont montré aux pouvoirs que les peuples écoutaient encore leur Etat respectif. En outre, les gens ne sont pas confinés médiatiquement. Au contraire, il n’ont jamais été aussi exposés au discours médiatique dominant. Or, c’est ce qu’il ne faut plus faire ! Hormis la production d’analyses critiques, il faut cesser de les écouter ! Si nous l’acceptons, je crains fort que le futur déconfinement ne soit suivi par de nouvelles périodes de confinement, et ainsi de suite... Des périodes « spéciales » qui, on l’a bien vu, favorisent l’obéissance aveugle et les dérives liberticides via un matraquage anxiogène. De quoi parlent-ils maintenant ? D’appareils de détection et de contrôle automatique de la température humaine ; de mesures d’urgences favorisant le développement de l’éco-numérique dont, par exemple, l’enseignement à distance. Bingo pour les disciples de la Silicon Valley : c’est l’occasion de se débarrasser de tous ces profs qui coûtent trop cher ! Parce qu’il était difficile de le refuser sans représailles professionnelles, la plupart des profs ont accepté de donner cours via internet et sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis...

(1) https://www.youtube.com/watch?v=tJ-B59vLy-I&fbclid=IwAR18bWHz4zsiD_JSjNMcZtC1hBC-sBNsfCw_L3db66oSkUUcBWh59ELCbZU

(2) https://www.kairospresse.be/article/la-differenciation-sexuelle-comme-fondement/?fbclid=IwAR1V4X_30GSiBzapXXNruJ8qaMCIMn3QqktSaRXAS65MLz0g_Q5WxzPXin8

(3) https://www.youtube.com/watch?v=lUjrgWV5qFY


P-s : Si vous avez apprécié cet article, n'hésitez pas à soutenir financièrement le travail journalistique d'Olivier Mukuna en participant à ce pot solidaire : https://www.lepotsolidaire.fr/pot/8tvt21ty 

Publicité
Publicité
Commentaires
Y
Si nous exigeons d'inscrire le Référendum Souverain dans la Constitution, nous pourront alors reparamétrer le logiciel sociétal. Il est effarant d'observer que ce noble outil d'expression populaire nous soit interdit en Belgique, en 2020. La représentation politique actuelle est devenue totalement obsolète, eu égard aux décisions prise à 180° du terrain, Terreau Citoyens. Depuis 1831, une seule tentative d'inscrire le droit de référendum fut refusée….fut-ce t-elle royale (par Léopold II), refusée par qui, je vous le donne en mille….. Deux autres tentatives d'inscrire cette fois le droit de consultation populaire ont été aussi refusées alors qu'elle n'a que force d'avis, devinez par qui…. Faut-il rappeler que la force, la constante, de la société est son Terreau Citoyens et non son corpuscule de politiciens….mais l'équation est inversément tronquée. A nous de prendre nos Responsabilités.
Répondre
0
Merci infiniment à ces deux journalistes, dignes de ce nom !
Répondre
M
Félicitations pour cette interview d'un homme aux idées ( très ? ) arrêtées.
Répondre
G
bravo à vous n'abandonner pas le peuple est avec vous
Répondre
Blog du journaliste Olivier Mukuna
Publicité
Archives
Publicité